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La confrérie des Carabins d'Herbeumont

Les objectifs de la Confrérie des Carabins d'Herbeumont

Née le 9 septembre 1989, la confrérie des Carabins veut:

-faire connaître et faire apprécier Herbeumont à travers son histoire et son patrimoine
-animer la localité
-susciter et développer des amitiés et des relations entre les membres et avec des personnes extérieures à Herbeumont
-mettre à l'honneur des personnalités ayant rendu des services à la communauté herbeumontoise.

Leur chapitre se déroule le 3e samedi de septembre dans les rues d'Herbeumont.

Leur serment

"Comme chevalier d'Herbeumont par la permission de Sire Jehan et de son épouse et par le serment des Carabins, jurent fermement et confirment par serment de garder fidélité à Herbeumont et de faire connaître son produit Herbamour".

Un breuvage gastronomique : l'Herbamour

Pour rejoindre le Conseil Noble des Confréries luxembourgeoises, il manquait aux carabins un produit à connotation gastronomique. L'un des membres mit alors au point un breuvage délicieux et enivrant : l'Herbamour.
Réalisée par macération avec des plantes sauvages de la région, cette liqueur tire son nom du radical Herbe, de Herbemont (ancienne orthographe) tout en faisant allusion aux herbes utilisées auxquelles on prête des vertus aphrodisiaques (amour).

L'histoire

Au lendemain de la prise du château fort de Montmédy par les troupes françaises en présence du roi Louis XIV, le 6 août 1657, un groupe de carabins, chevaux légers armés d'arquebuses à la portée et à la précision améliorée (carabines à canon rayé), avait reçu l'ordre d'enlever le jeune monarque alors qu'il rejoignait sa cour installée à Sedan.

Le guet-apens se déroula au lieu-dit "Trou de Soiry", entre Inor et Moulin Saint-Hubert (limite nord-ouest de l'actuel département de la Meuse). Les carabins s'étaient divisés en deux groupes. Ceux du premier étaient montés dans les arbres pour prendre sous leurs tirs les soldats de l'escorte royale.

Ceux du second groupe s'élancèrent à l'attaque avec pour objectif d'immobiliser le deuxième carrosse, celui dans lequel se trouvaient le roi et son frère. Pour ce faire, ils coupèrent les rênes de l'attelage. Le kidnapping était sur le point de réussir, mais les mousquetaires du roi, commandés par le capitaine sous-lieutenant Charles de Batz (connu sous le nom de d'Artagnan), arrivèrent sur les lieux. Submergés par le nombre, une partie des carabins furent tués. Une quinzaine furent faits prisonniers et conduits à Sedan.

Les carabins montrèrent l'ordre militaire écrit qu'ils avaient d'enlever le roi. Celui-ci, influencé par sa mère Anne d'Autriche, décide alors de les gracier et remet à chacun une importante somme d'argent pour les récompenser de leur courage.

Le château d'Herbeumont fut occupé par les Français à partir de 1657 jusqu'au Traité des Pyrénées en 1659.

Avant leur départ, ils firent sauter le donjon, détruisirent le puit et incendièrent les dépendances.