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Le Château fort de Bouillon
Description
Le château fort de Bouillon est un des vestiges féodaux les plus anciens de Belgique. Mais outre sa richesse historique nourrie par le légendaire Godefroid de Bouillon, c'est bien plus qu'un bond dans le passé que vous allez effectuer en vous rendant dans l'ancienne ville ducale. Laissez-vous guider par le souvenir des chevaliers et surprendre par le ballet de rapaces en plein air. Deux expositions vous présentent ces oiseaux de proies mais aussi l'évolution de l'écriture depuis le Moyen Age jusqu'à notre époque.
- La longue crête rocheuse créée par la boucle de la Semois fut occupée, dès l'époque gauloise, par un camp fortifié au lieu-dit la Ramonette. Cette butte, sorte de tour de guet de 9 mètres de diamètre, surplombe la vallée et est entourée de fossés taillés dans la roche. Ce poste de surveillance a appartenu à la famille Ardenne-Verdun, qui exploitait également le Château-le-Duc, propriété de 2 ha entourée de murailles en bordure ouest de la forêt de Menuchenet. Au début du XIe siècle, il fait partie de la propriété du duc de Lotharingie, Gozelon Ier, arrière grand-oncle de Godefroid de Bouillon.
Par manque d'eau ou par stratégie, le site de la Ramonette est négligé au profit d'une roche plus imposante, moins prenable et possédant une réserve naturelle d'eau, le futur château fort de Bouillon. Godefroid II le Barbu, fils de Gozelon, fortifie la butte sous la menace des invasions normandes.
Durant tout le Haut Moyen Age, on assiste à la formation d'une motte féodale, progressivement aménagée par les ducs en forteresse militaire et non en résidence princière. Cette dernière est également stratégique de part sa position géographique entre Paris, Liège et Aix-la-Chapelle. Le château est envié à la fois par la couronne de France et celle du Saint-Empire! La ville, petite agglomération marchande entre la paroi rocheuse et la Semois, se développe également en contrebas.
En 2017, nouvel éclairage du château. Deux thèmes sont abordés. Le premier concerne les croisades avec, en sous-thème, le feu et la terre. Le second thème est celui des légendes, des histoires, des contes sur le château avec les éléments de l’eau et de l’air. Ces thèmes sont déclinés en quatre scénographies. Techniquement, les murailles de la forteresse sont éclairées de blanc. Les bouches à canon, la cour d’honneur et les coulées de lumière sont réalisées au départ des trois couleurs primaires (rouge, bleu et vert).
- En savoir plus : Pour son départ en croisade, Godefroid cède, en l'an 1095, son duché au prince-évêque de Liège Otbert que ses successeurs conserveront cinq siècles durant. Après cet épisode, le château cumule les propriétaires, les usurpateurs et les conflits dont le plus destructeur est celui mené par Charles Quint contre Robert II de La Marck en 1521. Ce dernier, propriétaire du château, voulut s'emparer du Grand-Duché, possession de l'Empereur, qui, en représailles, détruisit les biens des de La Marck, dont Bouillon.
Après ce sac, un nouveau château sort de terre grâce au prince-évêque Georges d'Autriche qui édifie une tour portant son nom en 1551. Il conserve le donjon comme résidence et agrandit l'ensemble. Les innovations les plus importantes sont l'œuvre de Vauban, l'architecte de Louis XIV qui intègre la ville dans le système de défense du château (meurtrières, pont levis, etc.).
Aujourd'hui, on y découvre le plus ancien vestige de la féodalité en Belgique, dont l'aspect actuel découle en grande partie des travaux effectués depuis le XVIe siècle jusqu'à la période hollandaise. Le monument est classé patrimoine majeur de Wallonie. Le château Fort se compose de trois fortins reliés par des ponts, et d'un ouvrage plus important au sud-ouest. Sur la cour d'honneur s'élevait jadis le palais ducal. La salle Godefroid de Bouillon, partiellement taillée dans le rocher au XIIIe siècle, est couverte d'une voûte en berceau. Une scène de personnages en cire rappelle le départ de la première croisade.
Un lambeau de mur dans la cour d'honneur est tout ce qui reste de l'ancien donjon médiéval, démoli par les Hollandais en 1824. En montant, au bout du chemin de ronde, sur la tour d'Autriche (1551), vous profiterez d'une magnifique vue d'ensemble sur les fortifications ainsi que sur la ville et les méandres de la Semois.
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